Lost and Found
Dans ce chapitre suivant, Jésus raconte trois paraboles sur la recherche de choses qui ont été perdues : une brebis, une pièce de monnaie et un fils. Au cœur de ces trois paraboles se trouve un message sur la perte d'un objet précieux que Dieu nous a donné, et la joie de le retrouver. C'est le lien avec la parabole précédente qui parlait des "dix mille". Ce sont les états bénis de l'amour du prochain et de la confiance en Dieu, des états qui nous ont été donnés dans l'enfance, mais qui ont apparemment été perdus en cours de route. La vérité est cependant que, si ces états précieux en nous peuvent être profondément enfouis, ils ne peuvent jamais être complètement perdus. Bien qu'ils puissent être cachés sous notre conscience, ils restent avec nous pendant toute notre vie. La joie de les retrouver devient le sujet des trois paraboles suivantes. 1
La parabole du mouton perdu
1. Tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre.
2. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : "Cet [Homme] accepte les pécheurs, et mange avec eux."
3. Et il leur dit cette parabole, en disant ,
4. "Quel homme d'entre vous, ayant cent brebis et en ayant perdu une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf dans le désert, et ne poursuit pas celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il la trouve ?
5. Et quand il l'a trouvée, il la met sur ses épaules en se réjouissant.
6. En rentrant chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
7. Je vous dis que, de même, il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de se repentir."
À la fin du chapitre précédent, Jésus a dit : "Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !" (Luc 14:35). Il est donc approprié, conformément à la continuité des épisodes, que le chapitre suivant commence par ces mots : "Alors tous les collecteurs d'impôts et les pécheurs s'approchèrent... pour l'entendre" (Luc 15:1). Apparemment, les collecteurs d'impôts et les pécheurs "avaient des oreilles pour entendre". Mais il n'en va pas de même pour les scribes et les pharisiens qui continuent à se plaindre en disant : " Cet homme reçoit les pécheurs et mange avec eux " (Luc 15:2).
Conscient de leur incapacité ou de leur mauvaise volonté à comprendre pourquoi il guérit le jour du sabbat et mange avec les pécheurs, Jésus leur dit : " Quel homme d'entre vous, ayant cent brebis, s'il en perd une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, et ne poursuit pas celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il la retrouve ? " (Luc 15:4).
Préserver l'innocence
Dans les écritures saintes, le mot " mouton " symbolise l'innocence. Comme les moutons qui sont prêts à suivre leur berger, ceux qui sont dans un état d'innocence sont prêts à être conduits par le Seigneur. L'image du berger et de ses brebis se retrouve tout au long de la Parole, notamment dans le vingt-troisième psaume. "Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me conduit près des eaux tranquilles. Il restaure mon âme (Psaumes 23:1-2). Ce beau psaume résume dans un langage poétique la relation que nous pouvons avoir avec Dieu. Si nous le laissons nous guider, nous nous retrouverons dans de "verts pâturages", nous nourrissant de la bonté qu'il nous offre. Si nous le laissons nous guider, nous nous retrouverons près des eaux tranquilles, nous abreuvant de la vérité qu'il nous offre. En conséquence, le Seigneur restaure notre âme. 2
Le mot "restaure" implique qu'à un moment donné, les besoins de notre âme étaient pleinement satisfaits, mais qu'au fil du temps, quelque chose s'est perdu et doit donc être restauré. C'est ce qui arrive à chacun d'entre nous lorsque nous passons de l'innocence et de la confiance de l'enfance et de la petite enfance à l'adolescence et à l'âge adulte. De plus en plus, nous commençons à perdre quelque chose de cette innocence et de cette confiance enfantines. Nous avons envie d'indépendance, de sentir que nous sommes autonomes et que nous pouvons nous débrouiller seuls. Nous ne voulons pas que quelqu'un nous dise quoi faire et nous voulons faire les choses par nous-mêmes. En d'autres termes, nous acceptons moins d'être dirigés, nous voulons plutôt être nos propres maîtres. Ce n'est pas mauvais ou incorrect. Il s'agit simplement d'une étape de notre développement humain.
Dieu, bien sûr, sait tout de notre développement. Il sait que chacun d'entre nous passera de la dépendance totale à l'égard de ses parents et des personnes qui s'occupent de lui à l'indépendance, de la dépendance à l'égard des autres à l'autonomie, et de la confiance dans les autres à la confiance en soi. Bien qu'il s'agisse d'une étape nécessaire du processus de maturation - une étape attendue et qui doit être encouragée - nous devons nous rappeler que la véritable maturité consiste à développer une volonté toujours plus grande de suivre Dieu et de vivre selon ses enseignements. Cette confiance mature en Dieu est appelée "l'innocence de la sagesse" et constitue la véritable sagesse. 3
Lorsque nous passons de l'innocence de l'enfance à l'innocence de la sagesse, la qualité essentielle à ces deux états est l'innocence. Dans l'enfance, cette innocence prend la forme d'une volonté de se laisser guider par les autres. Cet état d'innocence et de confiance peut être observé lorsque les enfants tendent spontanément la main pour saisir celle de leurs parents, se laissant guider. Il s'agit là d'une image précoce de la plus grande innocence qui va suivre. C'est l'innocence de l'âge adulte, la volonté d'être guidé par le Seigneur, en particulier par les enseignements de sa Parole.
Considérée à la lumière de la perte et du retour de l'innocence, la parabole de la brebis perdue concerne les moments où nous succombons à l'illusion de l'autosuffisance. Nous croyons que nous n'avons pas besoin du Seigneur et que nous nous suffisons à nous-mêmes. Heureusement, le Seigneur ne nous laisse pas simplement partir à la dérive. Il vient à nous, il nous cherche, et quand il nous trouve, il nous ramène à la maison. C'est le voyage de la vie, un voyage qui commence par une tendre volonté de se laisser guider par nos soignants et qui se termine par une volonté mûre de se laisser guider par Dieu. Ainsi, cet état d'innocence, initié dans la petite enfance et développé à l'âge adulte, est préservé en nous. 4
Regagner l'innocence perdue
Il est merveilleux de savoir que nos premiers états d'innocence - ces affections pour le bien et la vérité - peuvent être retrouvés et approfondis à l'âge adulte. Mais la question se pose : "Comment cette innocence est-elle perdue et comment peut-on la retrouver ?". La réponse est révélée dans le sens spirituel de cette simple parabole. L'"homme" qui avait cent brebis représente chacun de nous lorsque, dans notre enfance, nous avions une abondance d'innocence. Nous étions entourés d'anges qui nous remplissaient de tendres affections - "cent brebis". Mais en grandissant, nous commençons à perdre - du moins c'est ce qu'il semble - ces tendres états de l'enfance. Par conséquent, il arrive un moment dans notre vie où nous devons partir à la recherche de ces états affectifs perdus, les retrouver et leur permettre de jouer à nouveau un rôle de premier plan dans notre vie.
Ce faisant, notre entêtement et notre dureté de cœur commencent à s'adoucir ; nous devenons plus gentils, plus doux et plus indulgents. Notre intellect, représenté par "un homme", est reconnecté avec ce qui a été "perdu" - le côté plus doux et plus affectueux de notre nature, représenté par la "brebis égarée".
C'est un moment passionnant dans notre vie. C'est un moment de grande réjouissance. Dans la parabole, Jésus l'exprime ainsi : "Et quand il l'a trouvée, il la met sur ses épaules en se réjouissant" (Luc 15:5). Ce terme décrit ces moments sacrés de notre vie où nous avons renoué avec ces états innocents de volonté d'être dirigé, mais cette fois avec une plus grande sagesse. Lorsque cela se produit dans notre monde intérieur, nous sommes vraiment de nouveau "chez nous". Comme le dit Jésus : "Et quand il fut rentré chez lui, il appela ses amis et ses voisins, en leur disant : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue". (Luc 15:6).
Il faut cependant noter que nous ne pouvons pas trouver la brebis perdue par nous-mêmes. Au sens profond de cette parabole, ce n'est donc pas nous qui allons à la recherche de la brebis perdue. C'est plutôt Dieu qui vient nous chercher. C'est Dieu qui nous trouve, même si nous nous sommes égarés. C'est Dieu qui nous relève par l'inspiration de sa Parole, et c'est Dieu qui nous fortifie en nous plaçant sur ses solides épaules.
D'un point de vue spirituel, être "placé sur les épaules de Dieu", c'est être habilité par Lui, car dans le corps humain, les "épaules" représentent une grande force. Nous le savons grâce à des expressions courantes telles que "Mettons notre épaule à la roue", "Nous devons apprendre à assumer nos responsabilités" et "Ne priez pas pour un fardeau plus léger, mais pour des épaules plus solides". Et dans les écritures hébraïques, la venue du Seigneur dans le monde est décrite comme suit : "Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et le gouvernement sera sur ses épaules" (Ésaïe 9:6). 5
L'image du Seigneur "nous mettant sur ses épaules" illustre la manière dont le Seigneur renforce les états en nous qui sont prêts à être conduits par son amour et sa sagesse. Ces états sont comme les états tendres et innocents que nous avons connus dans notre enfance. Bien que ces états semblent avoir été perdus, ils étaient simplement cachés, enfouis sous notre conscience. Ils ont pu être oubliés pendant un certain temps, surtout pendant les périodes où nous avons perdu notre moi supérieur dans les préoccupations du monde. Mais ils étaient toujours là, prêts à servir de fondation pour le développement d'une foi plus mature dans les années suivantes, une foi qui fait confiance à Dieu. 6
La bénédiction de la dépendance
En concluant cette première parabole de cette série de trois, nous devons nous rappeler le cadre dramatique. Jésus vient d'être accusé de manger avec les collecteurs d'impôts et les pécheurs, les parias méprisés de la société. À cette époque, rompre le pain avec les autres n'était pas seulement une expression d'amitié, mais aussi une indication de la volonté d'être plus intimement associé aux personnes avec lesquelles on mangeait. Par conséquent, du point de vue des scribes et des pharisiens, rompre le pain avec des personnes considérées comme des pécheurs était considéré comme honteux. Non seulement ce serait considéré comme l'acceptation d'un comportement pécheur, mais ce serait aussi risquer la contamination par association.
Cette attitude d'éloignement des pécheurs s'étendait également aux étrangers, aux non-croyants et aux personnes souffrant de malformations physiques. À cet égard, ils croyaient agir en stricte conformité avec les enseignements des Écritures hébraïques. Comme il est écrit : "Ainsi parle l'Éternel : Maison d'Israël, ne laissez plus rien de vos abominations... vous avez fait venir des étrangers dans ma maison... et vous avez offert ma nourriture" (Ézéchiel 44:6-7). De même, "Aucun individu atteint d'une infirmité, qu'il soit aveugle, boiteux, défiguré ou difforme ... ne s'approchera du voile ou de l'autel, de peur de profaner mes sanctuaires" (Lévitique 21:18, 23.)
Jésus, cependant, enseigne une leçon très différente sur le fait de s'associer aux parias, aux pécheurs, aux étrangers, aux non-croyants et aux personnes qui peuvent avoir un défaut physique. Comme nous l'avons vu dans le chapitre précédent, Jésus parle d'un maître qui invite les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles à un grand souper. Nous avons souligné que c'est l'invitation du Seigneur à chacun de nous. Cependant, lorsque nous sommes préoccupés par l'autosuffisance, nous n'avons aucun désir de venir au festin. C'est la partie de nous qui croit à tort qu'elle n'a pas besoin de Dieu dans sa vie. Nous n'avons pas besoin de sa vérité et pas besoin de sa puissance pour vivre selon cette vérité. Ce sont ces parties de nous-mêmes dont Jésus dit : "Aucune de ces personnes ne goûtera à mon repas."
Mais il y a d'autres parties de nous-mêmes. Ce sont les parties qui ont été apparemment "perdues" depuis longtemps. Elles sont comparées aux mendiants qui parcourent les ruelles et les rues de la ville, conscients d'être pauvres, mutilés, boiteux et aveugles. Ce sont ces personnes que l'homme envoie son serviteur chercher et inviter au souper. Parce qu'ils savent qu'ils sont pauvres, estropiés, boiteux et aveugles, et qu'ils ont désespérément besoin d'aide, ils acceptent l'invitation et viennent au souper.
Il en va de même pour ces parties "perdues" de nous-mêmes. Lorsque nous savons que nous n'avons pas toutes les réponses, nous reconnaissons que nous sommes "spirituellement pauvres". Lorsque nous savons que nous n'avons pas le pouvoir de faire le bien que nous voudrions faire, nous reconnaissons que nous sommes "spirituellement mutilés". Lorsque nous savons que nous boitillons dans la vie, incapables de "marcher dans les voies de la justice" (Proverbes 8:20), nous reconnaissons que nous sommes "spirituellement boiteux". Et lorsque nous savons que nous ne pouvons pas voir la vérité, nous reconnaissons que nous sommes "spirituellement aveugles".
L'élément clé de chacun de ces états est qu'ils sont des états de dépendance. Si nous sommes pauvres, estropiés, boiteux ou aveugles, nous devons dépendre de l'aide des autres. La personne qui est physiquement aveugle ne voit rien dans le monde naturel ; par conséquent, une personne aveugle doit dépendre des autres pour être guidée. De même, si nos yeux spirituels ne sont pas ouverts, si nous n'avons aucune compréhension de la réalité spirituelle, nous serons incapables de comprendre les choses du ciel. Ce monde est le seul que nous verrons. Par conséquent, nous avons besoin que Dieu ouvre nos yeux spirituels à travers les vérités de sa Parole.
C'est ce qui peut se produire lorsque nous choisissons de nous repentir, en reconnaissant notre besoin du Seigneur, et en permettant au Seigneur de restaurer ce qui a été perdu. Après des années passées à chercher de la nourriture ailleurs, nous décidons finalement que rien dans le monde physique ne peut fournir la nourriture dont notre âme a besoin. Acceptant avec joie son invitation, nous nous tournons vers le Seigneur qui nous a cherchés pendant tout ce temps. Ce faisant, nous lui permettons de nous fournir la bonté dont nous avons faim et la vérité dont nous avons soif. 7
À cet égard, il est rassurant de savoir que, quelle que soit la distance que nous avons parcourue, le Seigneur cherche à nous retrouver et à nous ramener à la maison, là où nous ressentons à nouveau quelque chose qui ressemble à l'innocence de l'enfance. Mais cette fois, nous faisons l'expérience d'une véritable innocence. C'est l'innocence de la sagesse. C'est la volonté de se laisser guider par le Seigneur et d'expérimenter, par conséquent, les joies du ciel. Comme le dit Jésus, "Je vous le dis, de même, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de se repentir" (Luc 15:7).
La parabole de la pièce perdue
8. "Ou quelle femme, ayant dix drachmes, si elle en perd une, n'allume pas une lampe, ne balaie pas la maison, et ne cherche pas avec soin jusqu'à ce qu'elle [la] trouve ?
9. Et quand elle l'a trouvée, elle convoque [ses] amis et ses voisins, en disant : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé la drachme que j'avais perdue.'
10. Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie en présence des anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
La parabole de la brebis perdue est suivie immédiatement de la parabole de la pièce de monnaie perdue. "Ou quelle femme, ayant dix pièces d'argent, si elle perd une pièce, n'allume pas une lampe, ne balaie pas la maison et ne cherche pas diligemment jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?". (Luc 15:8). En commençant cette parabole, nous remarquons, une fois de plus, l'utilisation du nombre "dix", que ce soit dix fois dix (cent brebis) ou dix fois mille (dix mille hommes). Chaque fois que ce nombre est mentionné, il fait toujours référence à un état béni pour nous, qu'il s'agisse d'une affection ou d'une connaissance de la vérité. La parabole précédente portait sur la récupération d'affections innocentes (représentées par la brebis perdue) ; cette parabole portera sur la récupération d'une vérité perdue (représentée par la pièce d'argent perdue). 8
Dans cette parabole, les pièces d'argent représentent la vérité - la vérité qui illumine les ténèbres, tout comme la lune argentée illumine la nuit. Dans notre enfance, le sens inné de ce qui est bon et vrai nous est donné gratuitement par les anges qui nous entourent et nous protègent. Mais en grandissant, les tendres sentiments d'amour (représentés par la brebis égarée) et la conscience de la simple vérité (représentée par la pièce de monnaie perdue) disparaissent de notre conscience. Nous entrons dans des états où ces dons de Dieu nous donnent l'impression d'être perdus. Nous devons donc partir à leur recherche.
Que pourrait représenter la "pièce de monnaie perdue" dans chacune de nos vies ? Peut-être s'agit-il de la vérité que Dieu est toujours avec nous. À un moment donné, cela a pu être une vérité précieuse et très précieuse, mais avec le temps, elle s'est perdue. C'est peut-être la vérité que, quoi qu'il arrive, Dieu peut en tirer du bien. Il s'agit peut-être des sentiments initiaux que nous avons éprouvés lorsque nous sommes tombés amoureux pour la première fois et des vérités qui correspondaient à ces sentiments. Ces vérités ont pu inclure des pensées telles que "Je t'aimerai toujours. Rien ne se mettra jamais entre nous. Je serai toujours fidèle. Je serai là pour toi dans les bons et les mauvais moments, dans la maladie et dans la santé.
Des pensées comme celles-ci, qui viennent de Dieu, peuvent être abondantes au début, mais avec le temps, elles peuvent se perdre. Lorsque cela se produit, nous avons glissé de ces états antérieurs. Nous constatons que nous ne vivons plus selon la vérité que nous connaissions autrefois. Au début, nous étions gentils, prévenants et indulgents. Puis, avec le temps, quelque chose a changé. Nous nous sommes retrouvés moins patients, moins indulgents, facilement perturbés et rapidement critiques. Qu'est-il arrivé à ces principes divins que nous chérissions autrefois ? Où sont-ils passés ? Comme la femme de la parabole, nous avons perdu une pièce précieuse - une vérité précieuse dans nos vies a disparu. Et, comme la femme de la parabole, nous devrons chercher cette pièce perdue.
Sa quête commence par une recherche approfondie de sa "maison". Dans les écritures saintes, une "maison" représente l'intérieur de l'esprit d'une personne. C'est l'endroit où nous habitons, notre "demeure" mentale. En d'autres termes, les pensées et les sentiments sur lesquels nous choisissons de nous attarder deviennent notre maison spirituelle. Ainsi, lorsqu'il est écrit que la femme devait "allumer une lampe" et "balayer sa maison", nous pouvons savoir que cela se rapporte à quelque chose qui se passe dans sa "demeure" mentale, c'est-à-dire dans son esprit. 9
La parabole appelle chacun d'entre nous à "allumer une lampe" et à "balayer notre maison" afin de retrouver la pièce qui a été perdue. Tant que nous sommes dans l'obscurité, les chances de retrouver la pièce perdue sont minces. Mais si nous allumons une lampe, nos chances sont grandement améliorées. Dans ce cas, allumer une lampe suggère la volonté d'utiliser la lumière de la vérité pour nous examiner et chercher ce qui a été perdu. Non seulement nous "allumons la lampe", mais nous devons aussi "balayer le sol". Cela suggère que nous devons explorer soigneusement les pièces intérieures de notre esprit, en balayant la poussière des pensées inférieures, afin d'être en mesure de trouver la pièce manquante. Nettoyer notre maison mentale suggère également de réorganiser nos priorités afin de pouvoir voir à nouveau la vérité - une vérité qui peut s'être perdue dans le fouillis des préoccupations du monde.
La recherche de la pièce perdue exige à la fois la lumière de la Parole de Dieu et la volonté de faire un examen de conscience sincère. Et lorsque nous trouverons cette pièce perdue, nous aurons envie de nous réjouir. Comme il est écrit : "Lorsqu'elle l'eut trouvée, elle convoqua ses amies et ses voisines, en disant : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé la pièce que j'avais perdue."" (Luc 15:9). 10
Jésus conclut cette parabole, comme il l'a fait pour la précédente, sur une note festive. Il compare la joie de retrouver la pièce perdue à la joie que les anges ressentent lorsqu'un pécheur se repent. Comme il le dit, "Je vous le dis, il y a de la joie dans la présence des anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent" (Luc 15:10).
Une application pratique
Comme la parabole de la brebis perdue, la parabole de la pièce de monnaie perdue parle de quelque chose que nous possédions autrefois, mais que nous avons ensuite perdu. En termes spirituels, les deux paraboles se rapportent à la perte de notre lien avec Dieu. La parabole de la brebis perdue parle de la perte de l'innocence - la volonté innocente de suivre le Seigneur. La parabole de la pièce de monnaie perdue poursuit ce thème, en se concentrant cette fois sur la perte d'une vérité donnée par Dieu. Lorsque cela se produit, nous nous surprenons à penser : "Avant, j'étais plus patient. J'étais plus gentil, plus prévenant et plus indulgent. J'avais l'habitude d'être plus diligent. J'ai besoin de faire le point sur ma vie et de remettre mes priorités en ordre, et j'ai besoin d'inviter le Seigneur dans ce processus. C'est la "pièce perdue", la pièce manquante. Et cette prise de conscience est à l'origine de la joie de la femme, à tel point qu'elle veut en parler à ses amis et à ses voisins. Peut-être avez-vous également vécu une expérience de ce type. La redécouverte du bonheur de se reconnecter à Dieu et de revenir aux premiers principes vaut certainement la peine d'être partagée. Mais d'abord, vous devrez peut-être "allumer une lampe" et "balayer la maison" afin de trouver cette vérité manquante.
La parabole du fils perdu
11. Il dit : " Un certain homme avait deux fils ;
12. Le plus jeune d'entre eux dit au père : "Père, donne-moi la part de la substance qui doit être mise sur [moi]. Et il leur répartit [son] gagne-pain.
13. Peu de jours après, le fils cadet, rassemblant tout le monde, s'en alla dans un pays lointain, et là il gaspilla ses biens, vivant dans l'insouciance.
14. Lorsqu'il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans tout le pays, et il commença à manquer de tout.
15. Il alla s'attacher à l'un des citoyens de ce pays, qui l'envoya dans ses champs pour faire paître les porcs.
16. Il désirait se remplir le ventre avec les enveloppes que mangeaient les porcs, et personne ne lui en donnait.
17. Lorsqu'il revint à lui, il dit : "Combien d'esclaves de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim !
18. Debout, j'irai vers mon père, et je lui dirai : "Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi,
19. Et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; fais de moi un de tes mercenaires."
20. Et il se leva et vint vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut se jeter à son cou et le baisa.
21. Et le fils lui dit : "Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils."
22. Mais le père dit à ses serviteurs : "Apportez la robe de chef et mettez-la sur lui, mettez un anneau à sa main et des chaussures à [ses] pieds.
23. Amenez ici le veau gras, égorgez-le, et mangeons et réjouissons-nous.
24. Car mon fils était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé." Et ils se mirent à s'amuser.
25. Mais son fils aîné était aux champs ; et comme il venait et se trouvait près de la maison, il entendit de la musique et des danses.
26. Il appela l'un des garçons et s'enquit de la signification de ces choses.
27. Il lui dit : "Ton frère est arrivé, et ton père a égorgé le veau gras, car il l'a reçu sain et sauf."
28. Il se mit en colère et ne voulut pas entrer ; c'est pourquoi son père sortit et l'implora.
29. Il répondit au père : "Voici tant d'années que je te sers, et je n'ai jamais transgressé ton commandement, et pourtant tu ne m'as jamais donné de chèvre, pour que je puisse m'amuser avec mes amis ;
30. Mais quand est venu ton fils, qui a dévoré ta vie avec des prostituées, tu as égorgé pour lui le veau gras."
31. Et il lui dit : "Enfant, tu es toujours avec moi, et tous les miens sont à toi.
32. Et [nous] devons nous réjouir et nous réjouir, parce que ton frère était mort, et qu'il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.".
En concluant les deux premières paraboles de cette série, nous avons mentionné que la chose qui a été perdue est notre lien avec Dieu. Dans les deux cas, il s'agit de " la pièce manquante ". Ce thème se poursuit de manière encore plus directe dans cette prochaine parabole, cette fois à travers l'histoire de deux fils. Alors que Jésus continue à parler aux scribes et aux pharisiens, il dit : " Un certain homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : "Père, donne-moi la part de biens qui me revient." Il leur partagea donc sa vie. Ainsi, il leur partagea son gagne-pain" (Luc 15:11-12). L'histoire raconte que le fils cadet prend son héritage, se rend dans un pays lointain et dépense tout. Comme il est écrit, "il gaspilla ses biens en menant une vie de prodigue" (Luc 15:13).
Le fils cadet est rebelle et sauvage. Il représente notre nature inférieure. C'est la volonté humaine non régénérée qui ne se délecte que du plaisir des sens sans se soucier de rien de plus élevé. Dans la parabole, c'est l'histoire du fils cadet qui demande à recevoir un héritage précoce, puis le dépense entièrement en plaisirs terrestres. Mais il découvre rapidement que la recherche du plaisir pour lui-même, sans rien de plus élevé, conduit à un état de vide profond. Comme il est écrit : "Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer de tout. Alors il alla s'unir à un citoyen de ce pays et il l'envoya dans les champs pour nourrir les porcs. Et il aurait volontiers rempli son estomac avec les cosses que mangeaient les porcs, et personne ne lui donnait rien" (Luc 15:14-16).
Cette image représente chacun d'entre nous à ces moments où nous nous sommes éloignés de notre relation avec Dieu. Après avoir dépensé tout ce que nous avons pour les plaisirs temporels, nous sombrons dans des états de désespoir et de vide. C'est pourquoi il est écrit : "Il y eut une grande famine dans le pays." C'est ce qui arrive lorsque nous avons faim de quelque chose, mais que nous ne savons pas encore ce que c'est. Nous mangerions même "les cosses que les porcs ont mangées". Et pourtant, même cela ne nous satisfait pas. Petit à petit, nous commençons à nous rendre compte que cette façon de vivre ne nourrit pas notre esprit. En reprenant nos esprits, nous réalisons combien nous nous sommes égarés et combien nous nous sommes trompés. Ainsi, alors que la parabole se poursuit, nous lisons que "lorsqu'il revint à lui, il dit : "Combien de mercenaires de mon père ont du pain en suffisance et à volonté, et moi, je meurs de faim" ? (Luc 15:17).
C'est le moment où nous réalisons qu'il y a plus dans la vie que la satisfaction des désirs de notre nature inférieure ; nous réalisons qu'il y a quelque chose de plus élevé - notre relation avec le Seigneur. C'est le moment où notre esprit s'écrie, comme le jeune homme de la parabole : "Je me lèverai, j'irai vers mon père et je lui dirai : "Mon père, j'ai péché contre le ciel et devant toi, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Rends-moi semblable à l'un de tes mercenaires". Et il se leva et alla vers son père" (Luc 15:19).
Le retour du fils perdu
Il faut garder à l'esprit que lorsque Jésus raconte cette parabole, et les deux précédentes, il est en présence des scribes et des pharisiens. Dans une remarquable série de paraboles sur des choses qui sont d'abord perdues mais finalement retrouvées, Jésus instruit indirectement les scribes et les pharisiens sur l'importance d'apprendre à penser de manière nouvelle. Ces trois paraboles, prises ensemble, constituent la réponse de Jésus à leur commentaire méprisant qui a initié cette série. Ils ont dit : "Cet homme reçoit les pécheurs et mange avec eux" (Luc 15:2). Jésus veut qu'ils sachent que s'ils pouvaient penser différemment, ils pourraient connaître une joie angélique lorsque ce qui a été "perdu" pourrait être retrouvé. Plus profondément, Jésus les encourage à réfléchir à ce qui a été perdu en eux et à la manière dont il pourrait être retrouvé.
À cet égard, cette troisième parabole de la série n'est pas différente. Après s'être réveillé de son mode de vie dévoyé, le fils cadet est maintenant déterminé à rentrer à la maison et à s'excuser auprès de son père. "Je me lèverai et j'irai vers mon père", dit-il. Non seulement il est déterminé à rentrer chez lui, mais il est également très clair sur ce qu'il va dire à son père. En fait, il s'est entraîné à la formulation. "Père," dira-t-il, "j'ai péché contre le ciel et devant toi. Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils" (Luc 15:18).
Avec la détermination dans son cœur et des mots de repentance dans son esprit, le fils cadet commence son voyage de retour vers son père. Cependant, avant de considérer la réponse du père, voyons d'abord comment les scribes et les pharisiens se seraient attendus à ce que le père réagisse. Après tout, ce jeune homme avait déshonoré son père et fait honte à la famille. Selon les normes culturelles de l'époque et les pratiques religieuses en vigueur, si un fils déshonorait son père, il était déshérité.
La réponse du père, cependant, est totalement inattendue. Avant même que le fils ait la possibilité de se confesser, de reconnaître ses transgressions ou de demander pardon, le père le voit "très loin" et est immédiatement rempli de compassion. Sans la moindre hésitation, le père court vers son fils, se jette à son cou et l'embrasse.Luc 15:20).
Ressentant toujours le besoin de se confesser, le fils récite les mots qu'il a répétés : "Père, j'ai péché contre le ciel et à tes yeux, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils" (Luc 15:21). Mais le père semble à peine le remarquer. Nous lisons : " Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez le plus beau vêtement, et mettez-le sur lui ; mettez un anneau à sa main et des sandales à ses pieds. Amenez ici le veau gras, tuez-le, et mangeons et réjouissons-nous, car mon fils était mort et il est de nouveau vivant, il était perdu et il est retrouvé" (Luc 15:22-24).
Il convient de noter que le père continue de le désigner comme son "fils". Comme il le dit lui-même : " Pour cela, mon fils était mort et maintenant il est de nouveau vivant. " Lorsque nos vies sont plongées dans les préoccupations naturelles et la poursuite des plaisirs sensuels, c'est comme si nous étions "morts" à la réalité spirituelle. Mais lorsque nous réalisons qu'une simple existence sensuelle est une "impasse", et que nous décidons de revenir à Dieu, c'est comme si nous étions à nouveau "vivants".
Le ressentiment du frère aîné
Cette scène joyeuse est rapidement interrompue par le frère aîné. Apparemment, il a servi fidèlement son père, en faisant son travail dans les champs. Mais lorsqu'il rentre de son travail et s'approche de la maison, il est surpris d'entendre de la musique et des danses. Et lorsqu'il apprend que son frère est revenu et que son père a tué le veau gras en l'honneur de son jeune frère, le frère aîné est tellement en colère qu'il ne veut pas entrer dans la maison. Même lorsque son père le supplie d'entrer, le frère aîné refuse de prendre part à la fête. Au lieu de cela, il dit : "Voilà tant d'années que je te sers, je n'ai jamais transgressé ton commandement, et pourtant tu ne m'as jamais donné de chevreau, pour que je puisse me réjouir avec mes amis".Luc 15:29).
D'un certain point de vue, le "frère aîné" qui "n'a jamais transgressé" le commandement de son père représente les scribes et les pharisiens bien-pensants qui s'enorgueillissent de leur stricte observation des commandements. Parce qu'ils croient à tort que c'est la clé pour obtenir la faveur divine, ils seraient profondément offensés par toute suggestion que l'amour et la faveur de Dieu s'étendent à tous, même aux pécheurs. De plus, parce que leur envie et leur ressentiment les empêchent d'apprécier les bénédictions qui affluent constamment de Dieu, ils sont remplis de rancœur lorsqu'ils voient les autres obtenir ce qu'ils pensent mériter. Ceci est représenté par les paroles du fils aîné lorsqu'il dit : "Tu ne m'as jamais donné un chevreau, pour que je puisse me réjouir avec mes amis."
Le frère aîné a choisi de rester à la maison, servant fidèlement son père. Comme il le dit à son père, "Je n'ai jamais transgressé tes commandements." Il s'agit d'une référence à peine voilée à l'autosatisfaction des scribes et des pharisiens qui se croyaient justes et irréprochables devant le Seigneur. À un niveau plus profond, cela s'applique également à chacun d'entre nous. L'adhésion rigide aux commandements, en dehors de l'amour et de la miséricorde, ne peut pas nous sauver. Elle devient une forme de vérité seule, sans bonté.
Le problème du frère aîné n'était donc pas de ne pas servir consciencieusement son père. Il s'agissait plutôt d'une incapacité à apprécier tout ce qui lui avait été donné et tout ce qu'il avait. Il était tellement rempli de ressentiment qu'il a refusé de prendre part à la fête. Contrairement aux anges, il ne s'est pas réjoui que son frère se soit repenti. Au contraire, il ne ressentait que de l'envie. Par cette parabole, Jésus dit aux scribes, aux pharisiens et à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre que le royaume des cieux, avec toutes ses bénédictions, est disponible pour chacun de nous, dès maintenant, si nous sommes prêts à les recevoir. Tout cela est contenu dans le vibrant plaidoyer du père : "Mon fils, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. Il était juste que nous fassions des réjouissances et que nous nous réjouissions... car ton frère qui était perdu a été retrouvé" (Luc 15:31-32). 12
En conclusion de la parabole, nous pouvons nous réjouir avec le jeune frère qui s'est réveillé de son égarement, mais nous avons aussi une image poignante du frère aîné qui ne s'est pas encore réveillé de sa suffisance. Un frère a été retrouvé, l'autre est encore perdu.
Une application pratique
Bien que le frère aîné ait prétendu qu'il n'avait " jamais transgressé les commandements de son père ", il était aveugle au fait qu'il était jaloux de son jeune frère, transgressant ainsi le commandement contre la convoitise. À la lumière de cette parabole, nous sommes appelés à nous examiner quant à notre propre convoitise. Pouvons-nous honnêtement nous réjouir du succès des autres sans vouloir ce succès pour nous-mêmes ? Pouvons-nous honnêtement nous sentir heureux pour le pécheur qui s'est repenti sans vouloir une partie de cette attention pour nous-mêmes ? Pouvons-nous être satisfaits de ce que nous avons au point de nous sentir sincèrement heureux pour les autres ? Pouvons-nous croire que les paroles du père au fils aîné : "Tout ce que j'ai est à toi" s'appliquent également à nous ? Nous devons sans cesse nous rappeler que Dieu veut nous donner toutes les bénédictions spirituelles, dès maintenant. Nous sommes invités, pour ainsi dire, à profiter du "veau gras". Cette prise de conscience peut nous aider à nous élever au-dessus des désirs de convoitise et à nous sentir vraiment heureux pour les autres. En fait, nous pouvons ressentir leur joie comme une joie en nous-mêmes. 13
Фусноте:
1. Arcanes Célestes 561: “Les états d'innocence, l'amour envers les parents, l'amour envers le prochain et la pitié envers les pauvres sont préservés dans une personne par le Seigneur et stockés dans la partie la plus interne de la personne, tout à fait à son insu." Voir aussi Arcanes Célestes 1906: “Tous les états d'affection de bonté et de vérité dont une personne est dotée par le Seigneur depuis sa première enfance jusqu'à la fin de sa vie sont appelés "restes". .... Au fur et à mesure qu'une personne est introduite dans le monde, ces choses célestes de l'enfance commencent à disparaître progressivement, mais elles restent néanmoins, et les états ultérieurs sont tempérés par elles. Sans ces restes [de bonté et de vérité], une personne ne pourrait être appelée un être humain".
2. L'Amour Conjugial 395: “La nature de l'innocence de l'enfance et de la petite enfance sera racontée en quelques mots..... Tout ce qu'ils reçoivent, ils l'attribuent à leurs parents. Ils se contentent des petites choses qui leur sont données en cadeau. Ils ne s'inquiètent pas pour leur nourriture et leurs vêtements, et ne sont pas inquiets pour l'avenir. Ils ne regardent pas vers le monde et ne désirent pas beaucoup de choses de celui-ci. Ils aiment leurs parents, ceux qui s'occupent d'eux, et leurs petits compagnons avec lesquels ils jouent en toute innocence. Ils se laissent guider. Ils écoutent et obéissent. Telle est l'innocence de l'enfance et de la petite enfance." Voir aussi L'Apocalypse expliquée 1038:2: “Le Seigneur lui-même, à cause de son innocence divine, est appelé "agneau", et à cause de sa puissance divine, il est appelé "lion"."
3. Arcanes Célestes 2303: “Lorsque les enfants naissent sur terre, ils sont immédiatement entourés d'anges du ciel de l'innocence..... À mesure que l'innocence et la charité diminuent chez les jeunes enfants, d'autres anges sont avec eux. Enfin, lorsqu'ils deviennent plus âgés et entrent dans une vie étrangère à la charité, les anges sont bien présents, mais de façon plus lointaine."
4. Du Ciel et de l'Enfer 341: “Parce que l'innocence est un réceptacle de toutes les choses du ciel, l'innocence des petits enfants est un plan pour toutes les affections du bien et de la vérité..... Mais l'innocence des enfants n'est pas une innocence véritable, parce qu'elle est encore sans sagesse. L'innocence véritable est sagesse, car dans la mesure où quelqu'un est sage, il aime être conduit par le Seigneur ; ou, ce qui revient au même, dans la mesure où quelqu'un est conduit par le Seigneur, il est sage. C'est pourquoi les enfants sont conduits de l'innocence extérieure dans laquelle ils sont au début, et qu'on appelle l'innocence de l'enfance, à l'innocence intérieure, qui est l'innocence de la sagesse."
5. Arcanes Célestes 4932: “Dans la Parole, le terme "épaules" signifie la puissance qui vient du bien par la vérité de la foi. Ceux qui sont dans la vérité de la foi du bien sont dans la puissance du Seigneur. C'est parce qu'ils lui attribuent toute la puissance, et aucune à eux-mêmes. Et plus ils ne s'attribuent aucune puissance - non pas avec les lèvres, mais avec le cœur - plus ils sont dans la puissance."
6. L'Amour Conjugial 413: “Les petits enfants sont conduits de l'innocence de la petite enfance à l'innocence de la sagesse, c'est-à-dire d'une innocence extérieure à une innocence intérieure. Cette dernière innocence est le but de toute leur instruction et de leur avancement. Par conséquent, lorsqu'ils atteignent l'innocence de la sagesse, l'innocence de leur petite enfance, qui entre-temps leur avait servi de fondement, y est attachée."
7. Arcanes Célestes 5360: “La nourriture céleste et spirituelle n'est rien d'autre que le bien et la vérité. C'est de cela que se nourrissent les anges et les esprits, de quoi ils ont faim quand ils ont faim, et de quoi ils ont soif quand ils ont soif."
8. Arcanes Célestes 2284: “Le nombre "dix" signifie "restes", c'est-à-dire tout le bien et toute la vérité d'une personne qui sont stockés dans la mémoire et dans la vie d'une personne. J'ai appris par une longue expérience que les gens de toute religion sont sauvés, pourvu que par une vie de charité ils aient reçu des restes de bien et de vérité apparente. C'est ce qu'il faut entendre lorsqu'il est dit que si l'on en trouve dix [à Sodome et Gomorrhe], il ne faut pas les détruire à cause des dix. Cela signifie qu'ils seraient sauvés s'il y avait des restes." Voir aussi Genèse 18:32.
9. L'Apocalypse Expliquée 208: “Dans le Verbe, une 'maison' et toutes les choses qui appartiennent à une maison correspondent à l'intérieur de l'esprit d'une personne." Voir aussi Arcanes Célestes 5776: Si "entrer dans une maison" dénote une communication, c'est parce que par "maison" on entend l'esprit d'une personne.... Par conséquent, lorsqu'on parle d'"entrer dans une maison", cela signifie entrer dans l'esprit d'une personne."
10. L'Apocalypse expliquée 675:10: “Perdre la pièce d'argent signifie perdre une vérité ou la connaissance de la vérité ; "allumer une bougie" signifie s'examiner soi-même à partir de l'affection ; "balayer la maison" signifie parcourir tout l'esprit et examiner chaque détail où la vérité est cachée."
Arcana Coelestia 8990:3: “Ceux qui sont dans la foi seule mettent la foi en première place, et le bien de la charité en seconde place, et même en dernière place..... Il en est ainsi de ceux qui font que tout le salut consiste dans les vérités de la foi, et rien dans le bien de la charité. De telles personnes ne peuvent entrer au ciel ; car le bien y règne, et non la vérité sans le bien ; car la vérité n'est pas la vérité, et la foi n'est pas la foi, si ce n'est chez ceux qui sont pénétrés de bonté."
12. Invitation à la nouvelle église 23: “Le Seigneur est perpétuellement présent auprès de chaque personne, qu'elle soit mauvaise ou bonne. Sans sa présence, personne ne peut vivre ; et le Seigneur agit, pousse et s'efforce constamment d'être reçu ; c'est pourquoi la présence du Saint-Esprit est perpétuelle..... C'est en vertu de la présence perpétuelle du Seigneur que l'homme a la faculté de penser, de comprendre et de vouloir. Ces facultés sont dues uniquement à l'influx de la vie du Seigneur."
13. Du Divin Amour et de la Divine Sagesse 47: “L'essence de tout amour consiste en une conjonction ; c'est, en fait, sa vie, qui est appelée jouissance, plaisir, délice, douceur, félicité, bonheur et félicité. L'amour consiste en ceci, que son propre bien est celui d'un autre ; sentir la joie d'un autre comme une joie en soi, c'est cela aimer."